le 13 novembre 2014
Pour ce conseil faisant suite au 11 novembre, vous trouverez ici la reprise de mes principales interventions sur :
- mon vote contre la délibération sur l'installation d'antennes radios pour GrDF, pour communiquer avec les futurs compteurs de gaz "intelligents" ;
- mon soutien au vœu de l'Association des Maires de France alertant les pouvoirs publics sur les conséquences des baisses massives de dotations de l'état ;
- ma question orale quant au placement du terminus du bus 391, prolongé à partir du 21 décembre à la gare de Vanves-Malakoff.
Vous trouverez en bas de page les textes des délibérations.
L'installation des compteurs dits "intelligents" GazPAR que GrDF veut imposer à tous ses abonnées, sans avoir demandé leur avis ni obtenu leur assentiment, constitue une grave atteinte à leur liberté de choix.
La vie privée est-elle aussi attaquée : l'intégrité et la confidentialité des données personnelles est en effet mise en question. D'une part il a été clairement démontré, notamment par des hackers, que ces compteurs et leurs transmissions sont piratables et les données nullement protégées. D'autre part les données récupérées seront utilisées par les grands groupes pour mieux encadrer, contrôler et suivre leur clientèle. Il est par exemple montré que les capteurs dits "intelligents" du réseau électrique permettent de savoir quel film vous regardez à la télévision.
Le coût exorbitant du remplacement des compteurs actuels, à longue durée de vie, par toute une flotte de capteurs à durée de vie plus réduite, pour un coût évalué à un milliard d'euros par GrDF, représente une dépense injustifiée, tôt ou tard absorbée par les abonnés. Quant aux mille emplois directs créés selon le ministère, il convient de les mettre en regard des suppressions de personnels de terrain, faisant j'en suis sûr saliver d'envie les RH de Suez.
Les radiations électromagnétiques émanant de l'émetteur-récepteur à ondes, potentiellement cancérigènes selon l'Organisation Mondiale de la Santé, dont ces compteurs sont munis, s'ajouteraient à la dose déjà élevée que la population doit absorber, et peut contribuer à l'accentuation de problèmes de santé, notamment chez les personnes électro-sensibles.
En tout état de cause, même l'ANSES, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, préconise la réduction des expositions aux ondes, certaines études ayant montré une modification du processus de la mort programmée des cellules exposées aux ondes électromagnétiques.
Quant à la maîtrise de la consommation des particuliers, mince couche écologique du dispositif, on voit bien ce qu'il en est avec le système d'ErDF, où l'accès aux données de consommation est payant pour les particuliers.
Tout ceci dans le but de continuer l'œuvre de destruction du service et des entreprises publics, et de faciliter le travail des opérateurs privés.
L'urgence avec laquelle le gouvernement pousse ceci, ainsi que le prouve l'article 59 de la loi de transition énergétique autorisant à agir par ordonnance pour l'implantation de ces compteurs, montre bien la puissance du lobby des distributeurs d'énergie, travaillant à la libéralisation du marché.
Je demande donc au conseil municipal de rejeter cette délibération, de demander à GrDF de surseoir au déploiement de ce système jusqu'à ce que les considérations évoquées précédemment aient été prises en compte.
Certaines communes, en France, au Québec, aux Etats-Unis, ont adopté des vœux rejetant l'installation des compteurs communicants.
J'appelle également l'ensemble des Vanvéens abonnés au gaz à refuser l'installation de ces compteurs.
Vote : 33 pour (Droite + PS) ; 1 abstention (EELV) ; 1 contre (PCF-FdG)
Ma position est assez simple, et sans reprendre l'argumentaire développé par le groupe socialiste, la municipalité de Vanves n'a pas à verser environ 8000€ par an à l'enseignement confessionnel privé. (J'inclus bien évidemment la somme versée à l'école catholique de Malakoff.)
Ces subventions sont notamment en contradiction avec la réduction des budgets, et les économies imposées aux collectivités que vous connaissez si bien.
Vote : 29 pour (Droite) ; 5 abstentions (PS + EELV) ; 1 contre (PCF-FdG)
Monsieur le Maire,
Je vous remercie de présenter ce vœu au conseil municipal, ainsi que je vous l’avais proposé en septembre, vœu consensuel dans sa formulation et rassemblant une grande partie des collectivités locales.
Les plans d’austérité que les gouvernements successifs appliquent au peuple et aux institutions publiques font mal. Cet été, le parlement a voté un gigantesque plan d’austérité de plus de 50 milliards d’euros destiné à financer de nouveaux allègements de cotisations sociales aux entreprises.
La conséquence en est directe pour les collectivités locales, avec 11 milliards de baisse progressive jusqu’en 2017. La baisse cumulée sur 2014-2017 est de 28 milliards.
Ces dotations sont notamment la contrepartie de compétences autoritairement transférées. Leur réduction drastique aura des conséquences sur les investissements, sur les services rendus à la population par les municipalités, bref sur le bien commun. Le ministère estime d’ailleurs à 250 000 les emplois supprimés dans le BTP.
Et tout ça pour faire de nouveaux cadeaux aux banques, aux multinationales du CAC 40 qui évidemment prendront l’argent sans davantage investir dans notre pays.
Pour nous, Front de Gauche et Parti Communiste Français, ce vote n’est qu’une étape dans le combat contre l’austérité, face à la financiarisation toujours plus forte et violente de notre économie.
Vote : 31 pour (Droite + EELV + FdG-PCF) ; 4 contre (PS)
Monsieur le Maire, Mesdames & Messieurs les Maires-adjoints et les Conseillers,
Comme vous le savez certainement et ainsi que l'a annoncé le STIF à la suite de son conseil du 1er octobre, la ligne de bus 391 de la RATP devrait être prolongée à partir du 21 décembre 2014 depuis le terminus du métro 13 Châtillon-Montrouge jusqu'à la gare de Vanves-Malakoff. Ceci se fera dans le cadre de la mise en service du fameux tramway T6 ("Enfin !" a-t-on envie d'ajouter), qui reliera Châtillon-Montrouge à Vélizy à partir de décembre 2014, puis Viroflay.
Ceci constituera une amélioration sensible pour les Vanvéens et les résidents du Sud-Ouest parisien, puisque ce prolongement améliorera les trajets vers Châtillon et Bagneux, avec notamment sa station du RER B, et par là même l'accès à l'aéroport d'Orly.
L'importance de la gare de Vanves-Malakoff en tant que pôle de transports en commun sera renforcée, permettant des correspondances entre le Transilien N (directions de Montparnasse, Sèvres, Versailles, Rambouillet...), les bus 89, 126 et 391, et la station Vélib. La clientèle des commerçants du secteur sera aussi élargie.
Une grande amélioration de la gare de Vanves-Malakoff serait par ailleurs l'ouverture d'un accès Nord (aux abords de la rue Ernest Laval), permettant une meilleure correspondance avec le bus 126, et une meilleure desserte des quartiers autour de la rue Jean Bleuzen et du Plateau. Malheureusement, je crains que ceci ne reste pour longtemps un doux rêve.
Au passage, nous notons que le SNCF a établi un grand plan de mise en accessibilité de ses gares, y compris le réseau Transilien N. Nous espérons que cette mise en accessibilité de la gare de Vanves-Malakoff sera complète et arrivera rapidement, comprenant ascenseurs et mise à niveau des quais avec les trains.
Nous espérons que l'absence chornique de membres de la municipalité au comité de ligne du Transilien N n'aura pas d'impact sur le bon avancement de cette opération.
Comme vous le savez, le terminus du bus 89 est déjà par moment saturé. Plusieurs riverains vous l'ont rappelé lors d'une de vos réunions de quartier de "démocratie-participative-présentation-des-projets-du-maire", les bus débordent régulièrement de l'espace du terminus. Le futur réaménagement de la place Albert Culot, tel que vous l'avez montré, ne semblait d'ailleurs pas de nature à régler par lui-même entièrement ce problème.
L'ajout d'un nouveau terminus en ce lieu pour le prolongement de la ligne de bus 391 m'amène donc à vous interroger sur sa bonne intégration dans le quartier de la gare et si toutes les évaluations et mesures nécessaires ont bien été prises, par la mairie et la RATP, pour que la circulation et le stockage des bus se passe dans les meilleures conditions.
Pouvez-vous nous préciser la configuration prévue pour ces terminus (89 et 391), et leur aménagement dans le quartier ? Combien d'emplacements de stockage sont prévus, et combien de bus au maximum stationneront, en fonction des contraintes d'exploitation (service normal, services exceptionnels, perturbations...) ?
Ces questions se posent à la fois dans le cadre de l'actuelle configuration de la place Albert Culot, et dans celui de la future configuration.
Je vous remercie d'avance pour votre réponse.
Réponse de M.Lemaire, conseiller de la majorité à l'espace public :
6 emplacements seront placés en quai unique sur l'avenue Victor Basch, 5 pour le 89 et 1 pour le 391 (au plus proche de la place Albert Culot). Ces emplacements seront suffisants pour le service normal. En cas de service perturbé, la RATP doit gérer son stockage. Dans le cadre de travaux de requalification de la voirie, une mise à niveau des quais et l'accessibilité PMR seront réalisées. Concernant les comités de ligne du Transilien, la mairie estime ne pas avoir besoin d'y être présente, GPSO s'en chargeant.
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